“J’aime saisir une occasion de rire” : portrait de Colette, bénévole aux Pot’irons
“J’aime saisir une occasion de rire” : portrait de Colette, bénévole aux Pot’irons
Colette est une bénévole engagée depuis un an au sein de notre espace-rencontre. Aux Pot’irons, elle fait l’expérience de la spontanéité, de la simplicité et de la résilience. Elle vous raconte de belles anecdotes mais aussi les difficultés qu’un bénévole peut rencontrer.
Sa première impression : “une joie collective”
C’est lors d’un parcours Alpha, des “repas discussions” autour de la foi chrétienne, que Colette a fait la rencontre avec L’Arche. Les choses sont bien faites ! Micaëlla, l’ancienne responsable des Pot’irons, était assise en face de Colette : “Micaëlla m’a parlé de L’Arche à Strasbourg et elle m’a invitée.”
Colette découvre notre espace-rencontre et, pour elle, c’était une évidence : “Je me suis sentie bien. Alors quelques mois plus tard, je me suis décidé à devenir bénévole pour accueillir les autres. À l’image de la communauté, on ne vous demande rien. Juste d’être vous-même. Je me suis sentie immédiatement intégrée au groupe par les activités proposées. C’est une joie collective qui vient de l’attention mutuelle”.
“Ils sont réactifs et joyeux” : une expérience qui transforme
Le mercredi est le jour de prédilection pour Colette. Elle s’y rend avec joie pour y faire de la pâtisserie, des jeux et même des ateliers décoratifs : “Mon rôle est d’aider une personne ayant un handicap à réaliser cette décoration par exemple. Et en même temps je me découvre des talents que je ne me connaissais pas !”.
La joie. C’est le mot qui est ressorti de cet échange avec Colette : “Les personnes ayant un handicap sont vraiment une source de joie. Ils sont réactifs et joyeux de ce qu’on propose. J’aime saisir des occasions de rire. Je me sens proche d’eux, même plus proche que de certaines personnes avec qui j’ai pu travailler.”
Colette raconte avec le sourire une anecdote qui vous fera sourire, vous aussi : “Timothée n’a pas compris que je m’appelle Colette. Alors à défaut, il m’appelle Poulette”.
“Sans les professionnels, je ne serai pas bénévole” : Colette raconte ses difficultés
Être bénévole, c’est beaucoup de joie et de positif, mais ce sont aussi des moments plus difficiles et des questionnements : comment bien faire les choses ?
“Ce qui est difficile, c’est la non-participation de quelqu’un. Une des personnes ne participe pas vraiment aux activités. C’est difficile pour moi de savoir si je dois lui re-proposer, lui répéter, faire ou ne pas faire à sa place, etc. Je rencontre aussi des difficultés lorsqu’il s’agit d’un handicap majeur. Dans ce cas, j’appelle Emmanuelle, l’animatrice.”
Il y a une place pour chacun : les bénévoles et les professionnels. En effet, certains moments ne sont pas toujours simples.
“La différence entre un bénévole et un professionnel est vraiment là. Emmanuelle sait vraiment lui parler. On forme une bonne équipe. Sans professionnels, je ne serai pas bénévole”.
Découvrez un autre portrait de bénévole, tout aussi enthousiaste : ici