Journée de la trisomie 21 : rassembler, sensibiliser et révéler des talents
Journée de la trisomie 21 : rassembler, sensibiliser et révéler des talents
Saviez-vous que la Journée mondiale de la trisomie 21 tombait le même jour que la Journée mondiale de la poésie ? À cette occasion, l’espace rencontre les Pot’irons a co-organisé une action avec l’école maternelle du quartier, un événement en trois temps autour d’un atelier de poésie. De belles pépites ont émergé de cet atelier et nous avions très envie de vous les partager… Mais aussi de vous raconter le “pourquoi” de cette démarche.
“Tisser des liens et être visibles auprès du quartier” : une action qui rassemble et sensibilise
Les Pot’irons ont pour vocation de réunir, sensibiliser et créer du lien dans le quartier comme le souligne Pauline, responsable des Pot’irons : “Notre objectif c’est l’inclusion de personnes différentes. Donc nous cherchons à tisser des liens et à être visibles auprès du quartier.”
Créer du lien avec les habitants, mais aussi tous les acteurs du quartier, notamment avec l’école maternelle : “Lorsqu’on a su que la Journée mondiale de la trisomie 21 tombait en même temps que la Journée mondiale de la poésie, on s’est dit que c’était une occasion incroyable pour créer un vrai lien avec le quartier et organiser quelque chose d’unique.” ajoute Pauline.
Dans cette optique, les Pot’irons ont co-organisé un événement en trois temps :
- Conception des poèmes lors d’un atelier d’écriture en janvier
- Décoration des poèmes par l’école
- Distribution dans les boîtes aux lettres du quartier
C’est justement cette distribution dans les boîtes aux lettres qui a lieu le 21 mars, Journée mondiale de la Trisomie 21 ET de la poésie.
“L’atelier de janvier était très immersif. Nous sommes sortis dehors. On a dû repérer trois objets ou trois sons qui attiraient notre attention. Puis à partir de cela, on a créé un poème de toute pièce. Nous sommes ravis de les distribuer dans les boîtes aux lettres du quartier. Ça crée un vrai lien avec les habitants.” explique Pauline.
Vous avez certainement envie de découvrir quelques-uns de ces poèmes ?
“À la tombée du soir, ce beau lampadaire brille dans le noir” et les autres pépites
À la tombée du soir
Ce beau lampadaire brille dans le noir.
J’entends ces enfants qui rigolent
À la sortie de l’école.
Je me dirige à mon vélo,
Quand soudain je tombe sur un mégot.
Je vais alors à la fac
Pour y récupérer mon sac.
J’aperçois cette grue en action
À la couleur d’un potiron.
Je rentre alors chez moi dans ma petite maison.
Quand certains poèmes sont anonymes, d’autres sont signés de la main des résidents, comme celui de Lucia :
J’entends Edith qui discute.
Vélo, grincements et bruits.
J’imaginais juste,
Mon quartier flûte !
Ou encore celui d’Eve, une participante :
Des pas sur le gravier,
Un toboggan par une enfant occupé,
Des oiseaux sur un arbre perché,
Tableau d’un quartier animé.
Voitures, vélos et piétons,
Autour des rires des enfants fanfarons.
Et certains se sont essayés à quelques acrostiches, ces poèmes dont les premières lettres de chaque vers forment un mot à la verticale. Comme Anne l’a fait avec le mot “DANUBE” :
Danser
Avec
Nadia, dans
Un
Bel
Endroit.
Chacun a su exprimer ses émotions et ressentis à sa manière. L’occasion d’échanger, de partager et de révéler de jolis talents d’écriture. Mais surtout, nous sommes heureux de mettre en place de petites pierres à l’édifice pour réunir les habitants du quartier et sensibiliser à l’inclusion.
Découvrez-en d’autres ici : https://poesies-danube.my.canva.site/